Tribune de « l’Offensive socialiste » parue dans Marianne 2, le 25 septembre 2012

Par Johann Cesa (42) et Jean-François Claudon (75). Tribune consultable à l’adresse http://www.marianne2.fr/Le-PS-est-sur-une-ligne-de-crete-et-peut-basculer-a-tout-moment_a222933.html

Les crises du capitalisme frappent en premier les jeunes. Ce n’est pas une nouveauté, cette triste réalité est connue de tous. Mais jamais l’avenir n’a semblé à toute une génération aussi bouché. Jamais la jeunesse du continent n’a à ce point intégré comme une fatalité des temps l’idée qu’elle vivra moins bien que ses parents. Il faut dire que l’austérité généralisée imposée aux peuples par les gouvernements de droite a démultiplié les effets dévastateurs de la crise financière des 4 dernières années, qui n’est elle-même que la résultante de la crise d’un capitalisme financier aux abois. Tant que la jeunesse ne verra pas au bout du tunnel la lueur de la sortie de crise, il sera difficile de la convaincre qu’elle doit revendiquer son droit à l’avenir.

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Référendum sur le traité Merkozy !

Sommet de la dernière chance ? :

A l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, les journaux français ne manquaient d’arborer des titres superlatifs anticipant le succès de ce énième sommet appelé prétendument de la dernière chance. Il devait aboutir pour les pays de la zone euro à se doter des instruments financiers leur permettant de se protéger des attaques des marchés financiers sur leurs dettes souveraines. Tous les regards étaient braqués sur le président F. Hollande qui durant la campagne avait conditionné  la réussite de ce sommet à l’introduction d’un volet sur la croissance.

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Etudiants premières victimes de l’austérité !

L’actuelle crise des dettes souveraines en Europe, issue de la crise financière de 2008, suscite partout son lot de destructions sociales, provoquées par la multiplication à l’infini des plans de rigueurs. En Grèce, en Espagne et ailleurs, la jeunesse est devenue la variable d’ajustement des budgets gouvernementaux. Aux mêmes logiques sont appliquées les mêmes potions qui produisent les mêmes effets : l’austérité amène toujours plus d’austérité. Attaqués non pas d’un bloc, mais les uns après les autres, les systèmes nationaux de protection sociale laissent les populations désarmées et la résignation gagne les consciences autant que l’europhobie.

Aujourd’hui, alors que l’UNEF, le principal syndicat étudiant, revendique à juste titre une politique de relance basée sur l’investissement dans l’éducation, qui passe notamment par la mise en sécurité sociale de la jeunesse, la jeunesse européenne semble résignée à l’avenir qui lui est réservé, avec la précarité comme seul horizon indépassable.

« Les seules batailles perdues d’avance sont celles que l’on a pas menées », nous rétorquerait à juste titre Berthold Brecht.

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Sarko et les salaires ou les supercheries du « candidat du peuple »

Par Jean-François CLAUDON (75)

Le « candidat du peuple » se foutrait-il du… peuple ? Ses dernières sorties à Villepinte font porter le chapeau à l’Europe qui ne protège pas les honnêtes citoyens contre l’invasion mahométane, cette Europe qui ne fait rien contre les délocalisations…. NS (comprenez « Nouveau Supermenteur ») flatte les bas instincts de la populace beauf’ de droite en se gardant bien de préciser que l’Europe des banquiers, l’Europe cléricale et décentralisatrice, celle du moins-disant social, il est à fond pour ! N’a-t-il pas voté des deux bras le Traité Constitutionnel Européen rejeté par une énorme majorité des salariés de ce pays, le 29 mai 2005, puis fait passer à la hussarde le Traité de Lisbonne, le 4 février 2008, en s’asseyant sur la volonté clairement exprimée du peuple français ? En réalité, NS fustige l’Europe technocratique et impuissante pour mieux sauver son Europe à lui, celle du capital. Sarko a décidément des propos bien trop opposés aux aspirations populaires les plus profondes pour réussir à passer pour le fameux homme du « peuple » qu’il fait mine d’être devenu par la grâce bonapartiste de l’élection au suffrage universel du président de la république.

D’ailleurs, s’il était vraiment le « candidat du peuple » et non celui du Fouquet’s, des patrons du CAC 40 et des grands actionnaires, Sarko saurait que les salariés français ressentent une sympathie presque instinctive pour leurs frères hellènes saignés par la finance depuis tant et tant de mois. « Nous sommes tous Grecs » est un slogan que l’on entend partout dès que l’on commence à parler politique dans la rue, au café, à la fac, au boulot… Or, que fait Nouveau Supermenteur, si ce n’est frapper le peuple grec dans sa chair pour sauver les banques et leurs profits ? En affirmant le 6 février dernier, aux côtés de sa maîtresse que « les Grecs ont pris des engagements [qu’]ils doivent […] respecter scrupuleusement », le laquais Sarko n’a pas fait autre chose que de cracher au visage de tout un peuple trahi et sali par ses prétendus « élites » qui n’ont rien à redire à Merkozy et à la troïka UE-BCE-FMI. Afficher un tel mépris pour les salariés grecs révèlerait, s’il en était encore besoin, l’inhumanité foncière de ce « candidat du peuple » prêt à détruire des millions de vies et à affamer des nations entières plutôt que de voir remise en cause la loi d’airain de l’auto-accumulation du capital à la préservation de laquelle il a voué sa vie.

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Non à l’austérité, non au remboursement de la dette !

riche payentEn cette fin d’année 2011, un spectre hante désormais toute l’Europe, celui de l’austérité généralisée contre les salariés. Depuis la crise boursière et bancaire qui a éclaté en 2008, c’est à une vaste et brutale offensive de la finance et du patronat à laquelle nous assistons. La crise dite des dettes souveraines en est une parfaite illustration. Alors que les États ont fait de la baisse de la pression fiscale sur les plus riches et les grandes entreprises l’alpha et l’oméga de toute leur politique depuis quinze ans, on semble soudain découvrir que les caisses publiques sont vides. Alors que les gouvernements ont aligné des milliards d’euros pour renflouer le système bancaire au bord de la faillite généralisée en 2008, on s’aperçoit que les dettes ont explosé après ce véritable racket organisé. Une litanie monte alors de tous les pays européens : « il faut rembourser cette dette ». Tous les arguments sont utilisés pour persuader les peuples qu’ils doivent payer sans délai des dettes dont ils ne sont en rien responsables. Tous les registres sont employés pour faire passer la pilule. Celui du bon sens : «  mais enfin,  on ne peut vivre au-dessus de ses moyens » mais également celui de la culpabilisation : «  nous ne pouvons faire payer la dette à nos enfants et petits-enfants ». On tente d’inoculer le virus de la peur et de la résignation à tous les salariés d’Europe, et cela dans le seul but de favoriser encore et toujours l’accumulation capitaliste entre les mains d’une petite minorité de parasites sociaux : grands banquiers, spéculateurs de tout poil, PDG de multinationales…

« Il n’y a pas d’alternative » ?

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Notre règle d’or : faire payer les riches !

Par Julien Guérin (77)

Depuis quelques semaines, la fameuse « règle d’or » budgétaire est devenue l’alpha et l’oméga de la vie politique française.   Préparant une nouvelle salve contre les droits sociaux, Sarko et sa bande veulent inscrire dans le marbre de la constitution cette camisole libérale qui interdit de présenter un budget en déficit. Cette proposition, déjà défendue lors de présidentielle de 2007 par Bayrou, imposerait une politique d’austérité généralisée et brutale coupant encore une fois dans les dépenses sociales et éducatives. Le vieux slogan de la mère Thatcher, TINA (There’s no alternative), deviendrait alors le seul cap possible dans toute l’Europe. Un gouvernement de gauche fraîchement arrivé au pouvoir et souhaitant mettre en œuvre une politique de relance et de redistribution des richesses serait-il ainsi contraint de renoncer ? Toute politique sociale en faveur de notre camp deviendrait-elle anticonstitutionnelle ? C’est précisément le but de la droite et le sens de l’offensive menée par tous les ténors de l’UMP depuis quelques jours. L’appel à l’union nationale de Fillon dans la Pravda-Figaro s’inscrit évidemment dans ce cadre. Mettre l’opposition de gauche au pied du mur, rassembler son camp et faire allégeance aux agences de notation et aux marchés sont les objectifs d’un Sarkozy déjà en campagne. Lire la suite

En Grèce, il faut les empêcher de nuire !

Par Jean-François Claudon (75)

N’en déplaise à Marx, quand l’histoire se répète, ce n’est pas toujours sous la forme de la farce. Ce piétinement, qui exprime en dernière analyse l’incapacité pour l’homme d’écrire sa propre histoire tant qu’il s’agite sous la talon de fer de l’accumulation du capital, peut parfois prendre la forme d’une tragédie. Et dans la drame que vit la Grèce, l’acte second a déjà commencé. Le premier avait débuté avec la crise de liquidités et la débâcle bancaire qu’avait suscitées l’effondrement des subprimes en 2008-2009. L’intrigue de cet acte initial est connue : plans de sauvegarde des banques, attaques contre les acquis sociaux du salariat et résistances des travailleurs hellènes qui ont mis en déroute la droite de Karamanlis en 2008-2009 et qui ont fini par hisser au pouvoir le PASOK de Papandréou. Et comme dans toute bonne tragédie, l’acte II a commencé en 2010 par un rebondissement.

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Le socialisme, c’est la vraie libération des énergies !

Par Robert Tourcoing (75)

Nous traversons une époque un peu bizarre. D’une part, c’est la crise, et beaucoup de gens sont spontanément furieux contre les banquiers, les traders, les magouilleurs de toutes sorte, voire le FMI pour les peuples qui ont affaire à lui. Des « décideurs » qui gagnent vingt, cinquante, deux cents SMIC par an se penchent par-dessus les parapets de la télévision et des cabinets ministériels pour expliquer aux gens ordinaires qu’il va falloir se serrer la ceinture. D’autre part, seule une petite minorité reconnaît dans l’« idée communiste » une voie d’avenir, tandis que la majorité hausse les épaules en déclarant : « déjà essayé, ça n’a pas marché ».

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Approfondissement de la lutte des classes au Venezuela

Nous proposons à nos lecteurs un article rédigé par un camarade marxiste vénézuélien, qui est paru sur le site de « la Riposte », le 28 décembre 2010. Si nous ne sommes pas forcément en accord avec la totalité des conclusions qui émanent de ce texte, nous tenons à jouer notre rôle dans le combat qui oppose les masses populaires et les possédants au cœur de l’Amérique latine depuis maintenant plus de 10 ans. Pour les socialistes de toute « obédience », soutenir le processus révolutionnaire latino-américain en général, et vénézuelien en particulier, revient à faire connaître en Europe la situation sociale et politique qui prévaut dans cette prétendue « chasse gardée » de l’impérialisme nord-américain décidément si rebelle !

Venezuela : début d’une nouvelle offensive contre l’oligarchie capitaliste

Le 17 décembre dernier, les députés du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) ont voté une nouvelle loi d’habilitation qui permet à Hugo Chavez de prendre des mesures rapides, par décret, au cours des 18 prochains mois. Le Président du Venezuela pourra légiférer dans les domaines suivants : infrastructure, transports, services publics, logement, finances, fiscalité, utilisation des terres urbaines et rurales, sécurité civile, défense nationale, coopération internationale et « système socio-économique ».

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« Peuples d’Europe, soulevez-vous » : gauches européennes, réveillez-vous !

Par Julien Guérin (77)

En mai dernier, alors que le gouvernement grec mettait en application un brutal plan de rigueur sous l’injonction de l’UE et du FMI, une immense banderole portant cette inscription était déployée sur le Parthénon. Elle invitait les salariés européens à refuser l’austérité imposée par leur gouvernement et à ouvrir la voie pour imposer d’autres choix politiques et économiques. Depuis un an, ce sont les travailleurs qui paient une crise dont ils ne sont pas responsables : coupes budgétaires, baisse des salaires, licenciements, casse des acquis sociaux (retraites, sécurité sociale…). Rien ou presque ne différencie fondamentalement les choix des gouvernements grecs, portugais, espagnols dirigés par des sociaux-démocrates de ceux des conservateurs qui gouvernent la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Allemagne ou l’Irlande. Dans toutes les grandes capitales d’Europe, les dirigeants n’ont plus qu’un mot à la bouche : lutter contre les déficits et la dette publique. Alors que les États se sont massivement endettés fin 2008 pour garantir les fonds bancaires et éviter un effondrement généralisé du système, les institutions européennes leur demandent désormais de respecter les absurdes critères de Maastricht sur les déficits. Le carcan libéral de l’UE apparaît plus clairement que jamais depuis quelques mois et met en lumière le cruel déficit démocratique des institutions européennes. Les souverainetés populaires sont clairement niées par l’examen préalable des budgets nationaux par la Commission et les préconisations des eurocrates vont toujours dans le même sens : « du sang, de la sueur et des larmes » pour les salariés.

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« Les retraites, elles sont à nous ! »

Par Hugo Melchior (35)

Il ne suffit pas de convaincre du caractère scélérat, insupportable de la contre-réforme Woerth, qui est désormais entrée dans sa phase terminale d’institutionnalisation. Outre répondre à la question du pourquoi de a réforme des retraites, il faut aussi parler de stratégie, de méthodes de lutte, de ce qu’il serait peut-être possible de faire depuis le jeudi 23 septembre pour espérer créer les conditions d’un renversement du rapport de force en faveur des forces populaires, afin de contraindre Sarkozy à ravaler son indigeste réforme jusqu’à ce qu’il s’étouffe avec. C’est ce que l’Offensive Socialiste propose  à ses lecteurs dans une suite d’articles dont voici le premier.

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Unité n°34 vient de sortir

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Au sommaire de ce numéro:

Edito de Julien Guérin: Tout est possible!

P. 2: C’est pas bientôt fini l’ump story?, par Jean-François CLAUDON

 P.3: Après le 7 septembre continuons le combat!, par Florent HASPEL

p. 4 et 5:  3 Questions à Gérard FILOCHE

 P.6 Le fond de réserves des retraites: une fausse bonne idée?, par Johann CESA

 P.7: Les « petits malaises » de mosco and co, par Xavier BOURDON

 p. 8: Nos droits : on s’est battu pour les gagner, on se battra pour les garder

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Unité 32, spécial retraites, vient de sortir !

Au sommaire de ce numéro :

– Edito : « un recul social absolument majeur »

– Dossier retraites :

p. 2 : « La retraite, c’est quoi au fait ? »

p. 3 : « Gagner, c’est possible, tous ensemble ! »

p. 4 et 5 : « Ce que la droite fait subir aux salariés et aux acquis sociaux »

– p. 6 : « Au Proche-Orient, l’impunité tue ! »

– p. 7 : « Life during Wartime »

– p. 8 « Marée noire dans l’Éducation Nationale »

Unité n°32 en format pdf

 

La retraite, semence socialiste en terre libérale

Tout jeune venant de toucher son 1er salaire et qui prend dans ses mains fébriles sa feuille de paye s’exclamera forcément après quelques secondes de joie béate : « Quoi ! Les « charges«  m’enlèvent tant que ça ! ». Et il y aura toujours une bonne âme pour lui répondre : « Ne te plains pas, c’est comme ça que tu finances ta retraite ». Dans ce dialogue éculé, deux belles contre-vérités sont proférées ! Au fond, les retraites, c’est comme le temps chez Augustin : tout le monde sait ce que c’est, mais, « si je veux l’expliquer à qui me le demande, je ne le sais plus »… Face aux thuriféraires de la « réforme » des retraites, il faut commencer par donner aux mots leur véritable sens. Ce que certains camarades qui luttent pourtant à nos côtés oublient trop souvent. Accepter les termes de l’adversaire, c’est déjà rentrer dans son jeu et, à terme, reconnaître sa défaite comme inévitable. Au lieu de rester à la surface des choses, il faut être radical, c’est-à-dire « aller à la racine », comme le disait Marx.

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La Chine à l’aube d’un nouveau Tian’anmen ?

Par Jean-François Claudon (75)

Vingt est incontestablement le chiffre à la mode dans l’Empire du Milieu. Il y a un peu plus de 20 ans en effet, les étudiants et de larges couches du salariat se révoltaient contre la bureaucratie corrompue du PCC en exigeant des réformes démocratiques. La place Tian’anmen, lieu de rendez-vous des manifestants pékinois du printemps 1989, puis symbole de la répression féroce organisée par le Parti-Etat, est encore dotée, 20 ans plus tard, d’une puissance d’évocation insoupçonnée dans la mémoire collective du prolétariat chinois. Le chiffre 20 correspond également aux augmentations de salaires exigées par les travailleurs en lutte dans de nombreuses usines. Ce mouvement des « 20 % » est parti de deux faits exemplaires. Foxconn, un des principaux sous-traitants de Nokia et de Sony en Chine, vient de promettre une augmentation de cet ordre à ses salariés, suite à une vague de suicides qui n’a rien à envier à la « mode » apparue chez France Télécom. Au même moment, sur l’un des sites stratégiques du constructeur japonais Honda en Chine, une grève tenace s’est organisée afin d’obtenir des salaires décents. Résultats ? Alors que la province avait déjà augmenté le salaire minimum de 20 %, la direction de Honda a trouvé un accord avec les grévistes sur la base d’une hausse de 24 % des salaires. La Chine, si fière de sa main d’œuvre bon marché, serait-elle en train de devenir « l’homme malade » du capitalisme mondial ? « L’atelier du monde » est-il en panne ? Tout porte actuellement à le croire.

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De Londres à Athènes en passant par Madrid… et Paris : l’austérité contre les peuples !

Par Julien Guérin (42)

Ces dernières semaines, dans toutes les capitales européennes, on chante le même refrain. Bien que la partition soit jouée par des chefs d’orchestre de couleurs politiques différentes, c’est le même couplet que tous reprennent à l’unisson : austérité, coupes budgétaires, lutte contre la dette, baisse des salaires… Des socialistes en peau de lapin grecs, espagnols ou portugais, en passant par l’UMP et le parti conservateur britannique qui vient de remporter les récentes législatives, tous n’ont plus qu’un mot à la bouche : il faut faire des économies ! Tous mijotent dans le même plat les vieilles recettes de la mère Thatcher : TINA (There is no alternative). Que l’on soit de gauche ou de droite, une seule politique serait donc possible : celle des marchés financiers, du FMI et de la Commission européenne. Hors du libéralisme point de salut, rien n’est possible… Empêcheurs de privatiser en rond passez votre chemin, fonctionnaires tire-au-flanc mettez vous au travail, salariés en fin de carrière votre retraite est devenue un luxe au-dessus de nos moyens : la litanie trop connue des sacrifices douloureux mais nécessaires, du travailler plus longtemps et des « réformes » inévitables revient en boucle des quatre coins de l’Europe.

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Pour une véritable révolution agricole.

Par Florent Haspel (69)

Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, le temps des semences et des moissons est de retour et nous aurions presque oublié qu’il y a environ 6 mois, a eu lieu une grève massive suivie par 50% des producteurs de lait, selon l’Association des producteurs indépendants. Cette grève était totalement justifiée : le prix du lait payé aux producteurs avait diminué de 40% en un an pour atteindre 300 euros la tonne, alors que le prix de revient -c’est-à-dire les coûts réels de production- sont évalués à 260 euros par tonne en moyenne. Ceci ne laisse plus beaucoup aux producteurs comparés bien souvent, dans l’agrobusiness contemporain, à de vrais chefs d’entreprises ? Sauf qu’aujourd’hui, pour un agriculteur français, on est loin des 20% de marges susceptibles de lui garantir « une protection », en cas de caprice climatique notamment, et de lui assurer un revenu « décent » ne dépassant que rarement le SMIC…

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Unité Avril 2010

Sommaire d’Unité du mois d’Avril 2010 (n° 31):

Edito: Ce n’est qu’un début

Socialisme régional ou premier pas de la conquète ? (p. 2).

La gauche comme seul remède à l’extrème-droite (p. 3).

2 questions à un nouveauconseiller régional PCF (p. 4).

La retraite possible à 60 ans (p. 5) .

2010 – 2012 : gardons le cap ! (p. 6).

Jules des Chantiers (p. 7)

Unis et solidaires pour la santé (p. 8)

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Pour en finir avec le chômage de masse !

Par Tunjai Cilgi (64)

"L'armée de réserve" se révolte

L’honnêteté oblige à dire la vérité. Le chômage de masse n’est pas une fatalité, pas même à cause de la mondialisation qui a décidément bon dos. Cette situation catastrophique est le produit des décisions politiques dont, hélas, les dirigeants du PS en particulier portent leur part de responsabilité. Devant l’ampleur et la profondeur de la crise qui frappe de plein fouet les salariés et les jeunes, la gauche dans son ensemble doit tirer toutes les leçons des « politiques de l’emploi » qu’elle a menées depuis 1981 et ne pas esquiver la question. Surtout pas avec 4,3 millions de chômeurs qui attendent un vrai emploi pour se construire un avenir !

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30 numéros en 3 ans et ça continue : Unité n° 30 vient de sortir !

Au Sommaire

Dossier Le mouvement social doit reprendre la main
– « Sale temps pour l’éducation » (p. 2)
– « Retour sur le congrès de la FSU » (p. 3)
– « Après Total et Philips : imposons un salaire maximum ! » (p. 4)
– « En Grèce, qui va payer la facture ? » (p. 5)

– Culture : « L’armée du Crime en DVD » (p. 6)

– Régionales : « Sarkozy tente une OPA sur les collectivités territoriales » (p. 7) / « Jeune, vote ! » et « Languedoc : le cas Frèche » (p. 8)

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Unite 30

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