Edito Unité n°47 (août 2012) : Pour que le 6 mai 2012 rentre dans l’Histoire

le journal de l'Offensive Socialiste

Par Johann CESA (membre des instances nationales)

Nous voici à La Rochelle pour nos « traditionnelles » universités d’été de rentrée politique.  Nous commentons déjà les 100 premiers jours de la présidence Hollande qui prennent fin dans ce que la sphère médiatique nomme l’état de grâce. Chacun y va de son premier bilan, commentaire et analyse. Bien malin celui qui pourra qualifier les premiers pas du gouvernement Ayrault de bons ou mauvais. Une chose est certaine, nous nous sommes débarrassés de ce nabot de Sarko qui a tant fait de « blessures et de brûlures » au salariat et à la jeunesse.

Voilà pour les victoires électorales mais le combat continu contre cet ordre mondial qui organise la pauvreté au profit de quelques-uns. Notre mobilisation doit se poursuivre face à Merkel, la BCE et la Commission européenne qui après avoir rasé la Grèce tentent toujours de nous imposer la fumeuse règle d’or et ce traité budgétaire qui s’assoit sur la souveraineté populaire.

L’heure est au changement. C’est la première fois que nous détenons tous les pouvoirs institutionnels. Nous ne pouvons plus nous cacher derrière notre petit doigt. Il faut que le 6 mai 2012 rentre dans l’histoire de notre République. Le 10 mai y figure déjà, pas uniquement par l’accession au pouvoir d’un premier Président socialiste mais aussi et surtout par les réformes qui s’en suivirent pour transformer notre société. Retraite à 60 ans, 39 heures, forte hausse du SMIC, l’abolition de la peine de mort,  les nationalisations… Voilà les lettres de noblesse qui ont permis au 10 mai de demeurer dans la mémoire collective. François Hollande, le gouvernement Ayrault et la majorité parlementaire y parviendront s’ils commencent par refuser ce traité européen, ce chantage à la Dette.

Il appartient à nous de les soutenir dans le bon sens tout en étant exigeant. C’est l’occasion de ce Congrès de Toulouse. Nous, militants de l’Offensive Socialiste, avons fait le choix de soutenir la contribution générale « Pour réussir le changement, redistribuer les richesses ». Augmentation des salaires, refus du pacte budgétaire et de l’UE des marchés financiers, défense des 35 heures et de la retraite à 60 ans, contrôle sur les licenciements, allocation-autonomie pour tous les jeunes, règle d’or éducative, promotion des services publics et d’une culture émancipatrice, unité de la gauche : tout -ou presque- y est ! A lire, à discuter et, éventuellement, à signer !

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